Diva
Messages : 83 Date d'inscription : 25/01/2009 Age : 72 Localisation : BELGIQUE
| Sujet: Eloge à l''amitié Mar 12 Mai - 21:30 | |
| À l'intime du cœur, aux espaces de temps vécus silencieusement, j'ai souvent rêvé ! Je l'ai souvent rêvé, pur et intense, sans limite et sans retenue, laissant librement s'exprimer pensées intimes... émotions éprouvées... en transparence cristalline... joies comme peines, espérances comme déceptions, élans de vie comme descentes profondes, idéal exaltant autant que lassitude... toutes telles que vécues spontanées et sans préméditation... sans conséquence autre qu'espérance bienfaisante... sans autre but que de les vivre et les dire aux moments précis où elles émergent... sans passé et sans lendemain, mais souvent revécues et dans l'attente tranquille de les revivre avec le même élan de liberté... L'ai souvent rêvée belle et bonne comme fleur pleinement ouverte au soleil, transparente de lumière éclatante de beauté, exhalant rare parfum, pénétrant tout l'être qui la voit, d'une indicible émotion... L'ai souvent rêvée fleur prenant sa place dans le jardin de la vie, sans l'enlever à l'autre à côté d'elle et que l'autre ne lui enlève pas... fleur prenant sa part d'air et de lumière sans en priver l'autre...
fleur puisant à la même terre sans l'appauvrir, au même coeur sans le partager. Un jour, Oh! L'heureux jour, j'ai cru, un moment, que mon rêve n'en était plus un et qu'il ne se distinguait pas de la réalité... et la joie m'a monté au cœur ! et la joie l'a envahi jusqu'à l'éclatement ! Qui a brisé mon rêve ? Était-il illusion ? Était-il rêve ? Était-il réalité ? Il s'évanouissait, revenait, m'échappait à nouveau... Je voulais reprendre mon rêve pour m'y accrocher, n'y parvenais pas s'échappant sans cesse, s'éloignant constamment, s'évanouissant chaque fois que je tentais de le reprendre... Alors, j'eus peur qu'il fut impossible. Et j'ai eu mal, tellement mal... Je l'avais tant de temps espéré, l'avais tant désiré... il est venu si près ! J'avais pourtant entendu les mots tendres et chauds... avais pourtant vu son regard rempli d'émotion... Alors mon espérance a repris, elle renaissait... rêve ou réalité, peu importe... tu étais là tour à tour confondue, rêve devenu réalité, réalité sortie du rêve, comblant ma longue espérance ; tu étais là, pure, intense, libre... tu étais là, fleur lumineuse et belle, suscitant l'indicible émotion... tu étais là, prenant place dans le jardin de ma vie... tu étais là et tu as nom : AMITIÉ ! |
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