Mes jeunes gens ne travailleront jamais.
Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver ;
Et la sagesse nous vient par les rêves
Vous me demandez de labourer la terre.
Dois-je prendre un couteau et déchirez le sein de ma mère ?
Alors, quand je mourrai, elle ne voudra pas me prendre dans mon sein pour que je m'y repose
Vous me demandez de creuser pour trouver de la pierre.
Dois-je creuser sous sa peau pour m'emparer de ses os ?
Alors, je mourrai, je ne pourrai plus entrer dans son corps pour renaître
Vous me demandez de couper l'herbe,
D'en faire du foin et de le vendre pour être aussi riche que les hommes blancs
Mais comment oserais-je couper les cheveux de ma mère ?
Smohalla, indien nez-percé
Nous rendons grâces à notre mère la Terre qui nous soutient.
Nous rendons grâces aux riviéres et qux riusseaux qui nous donnent l'eau.
Nous rendons grâces à toutes les plantes qui nous donnent les rmédes contre nos maladie.
Nous rendons grâces au maïs et à ses soeurs les fèves et les courges, qui nous donnent la vie.
Nous rendons grâces aux haies et aux arbres qui nous donnent leurs fruits.
Nous rendons grâces au vent qui remue l'air et chasse les maladies.
Nous rendons grâces à notre grand père Hé-No, pour avoir protégé ses petits enfants des sorcières et des reptiles, et nous avoir donné sa pluie.
Nous rendons grâces au soleil qui a regardé la terre d'un oeil bienfaisant.
Enfin, nous rendons grâces au Grand Esprit en qui s'icarne toute bonté et qui mène toutes choses pour le bien de ses enfants.
Priére iroquoise